«La société de l’époque est indéniablement violente. Et les archives sont «décapantes» à cet égard : elles décapent ce qui peut être une vision un peu idéalisée, bucolique, romantique de la vie au village d’autrefois !

Elles font ressortir des arêtes vives de violence, de rivalités, de conflits…», nous a confié Mme Le Douget.

Annick Le Douget vous accueille avec son inaltérable bonne humeur, une simplicité et une gentillesse authentiques dont on perçoit – à l’écouter plus longuement parler de ses recherches historiques – qu’elles lui viennent d’une profonde sympathie pour les gens, d’un intérêt pour l’autre, pour l’être humain d’hier et d’aujourd’hui, quel qu’il soit…

Cette greffière de profession est historienne par passion. Et quelle passion!… De celles qui, inépuisables, conduisent à consacrer soirées et congés à réaliser un travail de bénédictin, pour elle dans les archives judiciaires… mais en considérant ces dernières comme «un terrain d’aventure», en les voyant «se mettre à vivre», selon ses propres termes…

Télécharger l’article complet au format PDF