«Mes étudiants étrangers à HEC –surtout les Japonais, les Chinois, les Coréens… venus ici en stage ou en vacances– me disaient souvent : «tu vas quand même faire quelque chose pour ton « pays »! Tu as une obligation morale de le faire»…

Effectivement, je m’étais toujours dit qu’ayant beaucoup reçu, je me devais de redonner. On doit quitter cette terre en ayant apporté plus que l’on a reçu. Cela a débouché sur la création de l’Institut de Locarn», nous a confié J. Le Bihan.

En février 2007 paraissait dans Regard d’Espérance un premier interview de Joseph Le Bihan, lignes qui firent découvrir à beaucoup l’itinéraire du discret inspirateur et co-fondateur de l’Institut de Locarn, dont il est resté l’âme et la cheville ouvrière depuis vingt ans…

Celui, que ses amis bretons appellent affectueusement « Jo Le Bihan », est un homme comme l’on en croise peu : petit paysan pauvre des terres humbles de Locarn, devenu universitaire de haut vol par la vertu d’un travail sans relâche, aujourd’hui héritier d’une carrière aux multiples facettes et engagements, elle aussi forgée à la force du poignet, à partir de rien…

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