«Mes dernières années vécues en Côte-d’Ivoire, en pleine guerre civile, ont été très difficiles! Je me suis retrouvé avec cinq autres Européens, un jour d’avril 2011, pris en otage par des soldats de la garde républicaine de Laurent Gbagbo, kalachnikov sur la tempe,
aux cris de : «On va tous vous abattre, sales Français…» (etc.) !

Nous n’avons eu le salut qu’en vidant les coffres de la société, et en courant comme des fous sous une rafale de kalachnikov.
Cela laisse une drôle d’impression ! J’ai vraiment cru un moment que ma vie allait s’arrêter là…»

De prime abord, l’on perçoit chez M. Plucinski l’homme d’action et de décision: regard vif, franc et direct, débit rapide des paroles, expression énergique du visage… Nul doute : l’officier de Marine et le capitaine d’entreprise devenu décideur politique à l’heure de sa dynamique retraite percent sous l’extérieur de l’homme sans composition de façade qu’il est…

Mais l’échange laisse tout autant entrevoir un homme attentif aux autres et à leur sort, qui «marche» aussi «à l’affect», et en qui la vie d’équipage en mer a gravé à cœur l’esprit d’équipe, ainsi qu’il le dit…

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