«Je me suis demandé pourquoi la plupart des personnes que j’ai interrogées regrettent ce temps-là… Car la vie était souvent dure. Les conditions d’habitat étaient difficiles. La maladie et la mort frappaient plus souvent. On allait rarement chez le médecin et on se soignait peu.

Les secours, les aides sociales étaient rares. La ruine et les malheurs guettaient quand survenait un accident… J’ai connu de ces cas dramatiques !…

Je pense qu’ils prenaient tout simplement le temps de vivre ; et de vivre ensemble. L’hiver, on travaillait moins. On allait les uns chez les autres. On tuait le cochon. On fabriquait le cidre… on partageait.» 

Riche personnalité que celle de Pierrick Brabant !… Qui répugne à la dévoiler, en Breton du Poher qu’il est de cœur et d’âme. Aussi faut-il traquer, au-delà des réponses brèves et factuelles du scientifique, la passion qui se révèle dans ce regard intense rivé dans vos yeux au fil de l’entretien… 

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