«De mon enfance, voilà ce dont j’ai gardé le meilleur souvenir: la solidarité qui existait entre les gens, dans une certaine pauvreté, mais où l’on ne se sentait pas pauvre, parce que ceux qui avaient un peu plus d’argent ne le faisaient pas sentir aux autres. Il y avait une grande pudeur…», nous a confié M. Elie Guéguen.

Le regard direct, à la fois scrutateur et bienveillant que cet homme semble poser sur les êtres et les choses, son allure et ses gestes aussi paisibles que déterminés laissent percevoir d’emblée une nature calme et résolue, une ténacité que dominent cependant une profonde humanité et une grande simplicité…

Comme ses pères labouraient la terre du Poher, au pas lent du cheval, menant la charrue d’une main ferme au geste précis, Elie Guéguen a tracé le sillon de sa vie avec constance, opiniâtreté et sage optimisme…

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