Paul Claudel était un diplomate français qui a voyagé dans le monde entier, comme consul à New-York, Shanghai, Prague, Francfort…, puis comme Ministre Plénipotentiaire à Rio de Janeiro, Copenhague, enfin comme ambassadeur à Tokyo, Washington, Bruxelles. Mais il est surtout connu comme homme de lettres, auteur de poésies, nouvelles, pièces de théâtre… Dans une lettre à son ami Jacques Rivière, il évoque une caractéristique méconnue de la jeunesse: 

«Ne croyez pas ceux qui vous diront que la jeunesse est faite pour s’amuser. La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme. C’est vrai, il faut de l’héroïsme à un jeune homme pour résister aux tentations qui l’entourent, pour croire seul à une doctrine méprisée, pour oser faire face, sans reculer d’un pouce à l’argument, au blasphème, à la raillerie…».

Par ces mots, Paul Claudel voulait faire comprendre à son correspondant que prendre au sérieux le message de l’évangile était, pour un jeune aussi, une merveilleuse aventure:

«Ne croyez pas que vous serez diminué, vous serez au contraire merveilleusement augmenté», poursuivait-il encore. On entend souvent dire, «il faut que jeunesse se passe», pour excuser les débordements les plus extrêmes, ceux-là même qui peuvent mettre en péril la vie de ceux qui s’y livrent. Pensons aux méfaits de l’alcool, de la drogue, de la vitesse, de la violence…  Il est des expériences dont on ne revient pas. Mais l’homme, et le jeune en général, a soif d’idéal, d’aventure, d’un engagement gratifiant qui l’élève et qui le valorise.

L’évangile de Jésus, le Christ, apporte à celui qui l’écoute la possibilité de trouver le sens réel de sa vie, de sa vocation ici-bas, un chemin qui n’apportera pas de regrets au soir de l’existence. Ceux qui prennent ce chemin découvrent que Dieu est source de paix intérieure, et du bonheur véritable, qui ne dépend pas des circonstances extérieures. Ce bonheur est donné à tous ceux qui se tournent vers lui dans une prière sincère dans la repentance et la foi en Jésus, son Fils, que Dieu a envoyé à notre rencontre pour nous ouvrir la porte du pardon et de la vie éternelle. A tous, le Christ déclare: «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père (à Dieu) que par moi»

F.K.