Un paisible voilier voguait sur le Niagara, célèbre fleuve des États-Unis. Soudain le vent tomba, et l’esquif commença à dériver. Les passagers s’affolèrent. Il fallait agir sans délai, car le courant les emportait vers les terribles chutes qui ne leur laisseraient aucune chance de rester en vie.
Les rames remplacèrent les voiles, mais le point de non-retour approchait. On appelle ainsi la limite au-delà de laquelle aucun bateau n’avait pu échapper à la catastrophe.
Soudain, une légère brise se leva. Le chef de bord ordonna de hisser les voiles. Le vent les gonfla, mais pas suffisamment pour remonter le courant. Puis le vent forcit. Une terrible bataille sembla opposer le vent et le courant. Petit à petit, l’embarcation parut remonter le courant, puis ce fut plus net; le bateau et ses passagers étaient sauvés, mais il s’en était fallu de peu. Sans l’arrivée providentielle de ce vent, ces personnes auraient perdu la vie.
Ce récit ne pourrait-il pas contenir une leçon, comme nos fables d’autrefois ?
Savez-vous où nous conduit le tourbillon de la vie ?
La Bible nous parle aussi d’un point de non-retour, au-delà duquel il n’y a plus rien à faire. Elle déclare même que les hommes doivent mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.
Ce point de non-retour, c’est la mort. Mais il nous est possible, aujourd’hui encore, d’échapper au jugement, en demandant à Dieu d’intervenir en notre faveur, pour nous sauver de la catastrophe qui nous menace.
Dieu ne va pas nous envoyer un vent providentiel, car il a déjà envoyé son Fils pour nous sauver. Jésus, le Christ, offre à ceux qui le lui demandent, se repentant de tout leur cœur, le pardon des péchés, l’assurance du salut et de la vie éternelle car, déclare la Bible, « la conséquence du péché c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Sauveur ».
F.K.