Celui-ci a été porté avec une persévérance et un travail remarquables par l’association «Les Amis du Réseau Breton», soutenue par la ville, depuis de nombreuses années.
A l’image des écomusées, dont le succès touristique n’est plus à démontrer, ces ateliers vivants du réseau ferré breton se veulent à la fois musée, site de restauration et d’entretien de matériel ferroviaire –tels des locomotives et wagons – et lieu d’animation sur le thème du train…
Les quelque 6000 m² des anciens ateliers de ce Réseau Breton dont Carhaix fut le nœud central, et les 4 hectares de terrain attenant, accueilleront cet ensemble prometteur.
La mise en service d’un train touristique semblable au «Vapeur du Trieux», dont la gare de Carhaix est également le «port d’attache», étant aussi envisagée…
Pour Carhaix et le Centre-Bretagne, ce vieux projet qui se concrétise enfin n’est pas anecdotique:
le tourisme industriel rencontre partout un succès croissant; le train ancien cristallise non seulement les passions d’amateurs éclairés mais également l’engouement grandissant d’un très large public; et le rôle historique joué par le Réseau Breton dans la vie et le développement économique des villes et campagnes bretonnes peut susciter un fort intérêt local et régional…
Venant s’ajouter au Centre d’Interprétation archéologique, à la mise en valeur des vestiges de Vorgium, et aux perspectives considérables qu’offre la découverte du tumulus de Goasseac’h, ce projet de «musée vivant» dote notre région d’un atout touristique majeur.
Il vient en outre compléter et conforter l’attrait que lui donnent déjà des sites tels que le Canal de Nantes à Brest, la Voie verte…
L’on ne peut donc que se réjouir de ce qu’un lieu et une activité qui ont tant marqué la vie économique de Carhaix dans un passé récent se voient offrir un lieu de mémoire, et puissent à nouveau contribuer à son développement… et saluer ceux qui ont œuvré avec opiniâtreté à cette réalisation !