Il est possible d’interrompre momentanément son activité ou de la réduire pour assister un proche  handicapé ou très dépendant, en prenant un congé de proche aidant. 

En l’absence de dispositions plus favorables, ce congé ne peut excéder 3 mois. Il peut être renouvelé mais sans pouvoir dépasser 1 an sur toute la carrière du salarié. Il peut être fractionné, ou transformé en travail à temps partiel.

Sauf situations d’urgence, la demande de congé doit être adressée à l’employeur au moins 1 mois avant la date de départ souhaitée, accompagnée de pièces justifiant que les conditions y ouvrant droit sont remplies. 

Si c’est le cas, l’employeur ne peut s’y opposer. 

Sauf convention ou accord d’entreprise, le congé de proche aidant n’est pas rémunéré par l’employeur. Mais il ouvre  droit à une allocation journalière, versée au plus 22 jours par mois, pour compenser  la perte de salaire.  

Il faut en faire la demande à la CAF ou la MSA. En 2022,  le montant de l’allocation, est de 58,59€  par  journée (29,30€ pour une demi-journée).