«Enfant, je n’avais guère d’autres ambitions que de devenir un jour paysan moi-même, de travailler sur la terre, mais mes parents ont eu la sagesse de ne pas me laisser revenir trop vite à mes objectifs, et m’ont obligé à poursuivre des études: collège, puis lycée d’enseignement général – et non agricole comme je le souhaitais – où j’ai eu la chance d’étudier l’écologie et les sciences de la nature. Enfin l’université en chimie-biologie-géologie, avant de revenir à des études agricoles…» nous a confié M. J.F. Sarreau.

Le regard profond – tour à tour vif ou méditatif – que cet homme pose sur les êtres et les choses, son attitude empreinte d’une assurance paisible et sans prétention révèlent d’emblée une riche personnalité…

Et le fil des mots échangés dévoile effectivement en ce solide agriculteur, un homme de conviction et d’expérience, de culture et de savoir, mais aussi d’humanité…

Autant de richesses humaines qu’il faut cependant aller quérir au-delà d’une vraie modestie:

J.F. Sarreau n’est pas de ceux qui «montent sur leurs sabots» selon la vieille expression bretonne!

Il a tout simplement la passion de son métier, mais une passion sans œillères, ouverte, inscrite dans une ample vision de l’histoire, de la destinée humaine et de la marche du monde…

Paysan – il revendique ce titre de noblesse terrienne – et penseur de son métier, vécu de façon raisonnée, «visionnaire» même, il s’est engagé dans une aventure pionnière: celle d’une «autre agriculture»…

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