On l’a appelé le père de la bombe atomique.

Robert Oppenheimer, issu d’une famille originaire d’Allemagne, est né à New York en 1904.

Tout d’abord intéressé par la chimie, il s’oriente ensuite vers la physique théorique. Pendant quatre ans, jusqu’en 1929, il étudie en Europe, fréquente les plus grands physiciens du moment et étudie avec eux les théories nouvelles de la relativité et de la mécanique quantique.

En 1942, il est directeur du projet Manhattan, chargé de mettre au point la bombe atomique américaine. Son travail comme directeur scientifique du laboratoire secret de Los Alamos (Nouveau Mexique), l’amène, avec son équipe de chercheurs de haut niveau, à élaborer la première bombe atomique; le 16 juillet 1945, elle explose dans le désert d’Alamogordo. C’est en août 1945 qu’ont lieu les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

Robert Oppenheimer est bouleversé par les conséquences de son invention, et dès lors il militera pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, et contre la bombe à hydrogène.

Peu avant sa mort, survenue en 1967, il déclarait: «Personne n’éprouve le poids accablant de la responsabilité, que ceux qui ont travaillé à l’exploitation de l’énergie nucléaire à des fins militaires. Nous ne pouvons pas oublier que ces armes nous ont donné le spectacle inhumain de ce qu’est la guerre moderne. Ni l’insensibilité, ni l’humour, ni les grands discours ne sauraient masquer cette découverte; c’est une expérience qui ne s’efface plus».

Le grand physicien a été marqué pour toute sa vie par l’effroyable résultat de ses recherches.

Sans avoir été jusqu’à de telles extrémités, beaucoup d’hommes peuvent également garder au fond d’eux-mêmes des regrets, un sentiment de responsabilité dévastateur, qui ne s’efface pas avec le temps.

Il peut nous arriver de ne pas bien mesurer les conséquences de nos choix, de nos actes. Si on pouvait réécrire l’histoire… Que de fautes, de paroles, d’actions que nous souhaiterions ne pas avoir dans notre mémoire, dans notre histoire de vie.

Mais ce qui est impossible aux hommes, est possible à Dieu. Il est venu en Jésus, le Christ, pour nous accorder l’assurance du pardon et de la vie éternelle, la possibilité d’effacer ce qui tache notre âme et notre cœur.

Il nous faut venir à lui dans un élan sincère, dans une prière de foi en lui demandant sa grâce et son aide. Jésus est prêt à nous accueillir dans sa présence, car la Bible l’affirme: «Quiconque croit en lui reçoit en son nom le pardon des péchés»

F.K